GYÖRGY LIGETI ©
[CONCERT]
ACCORDS
PERDUS
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GÉRARD GRISEY
ACCORDS PERDUS
deux cors en fa
CHRISTOPHE BERTRAND
HAOS
piano
TANSY DAVIES
GRAND MUTATION
violon, cor et piano
☆ CRÉATION MONDIALE
CHRISTOPHE BERTRAND
HAÏKU
piano
GYÖRGY LIGETI
TRIO POUR VIOLON, COR ET PIANO
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SOLISTES DE COURT-CIRCUIT
Alexandra Greffin-Klein violon
Antoine Dreyfuss, Hugues Viallon cor
Jean-Marie Cottet piano
JEUDI 10 MARS
20H00
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AMPHITHÉÂTRE RICHELIEU
LA SORBONNE
Indispensable aux compositeurs dans la musique d’orchestre depuis des siècles, le cor est un instrument peu utilisé dans la musique de chambre de notre temps. Ce concert permet de le mettre en vedette au sein d’effectif restreints.
À propos de son célèbre Trio pour violon, cor et piano, Ligeti nous dit : « J’ai conçu mon Trio comme un hommage dédié à Brahms, dont le Trio avec cor plane comme exemple inégalé de ce genre particulier de la musique de chambre dans le ciel musical. Cependant, il n’y a dans ma pièce aucune citation et aucune influence de la musique de Brahms ; mon Trio a été écrit vers la fin du XXe siècle, et il est — par sa construction et par son expression — une musique de notre temps. Une cellule mélodico-harmonique — la succession descendante d’une tierce majeure (Sol-Si), d’un triton (Mi bémol-La) et d’une sixte mineure (Do-La bémol), une variante « décalée » des quintes du cor — est utilisée dans chacun des quatre mouvements pour des configurations formelles polyphoniques à la fois complexes du point de vue métrique et rythmique, et clairement intelligibles.
Plus extatique et faisant la part belle au son, Accords perdus de Gérard Grisey nous renvoie aux origines du cor. Grisey précise : « La technique du cor en fa s’appuie sur les harmoniques naturelles que le corniste apprend à corriger avec les lèvres ou la main dans le pavillon, afin de les ajuster à la gamme tempérée. Ici, je restitue le cor à ses origines : le son non tempéré et les multiples possibilités d’intonations naturelles de l’instrument. Quant aux formes brèves (qui composent la pièce) , elles sont dues à ce qui me pousse à toujours explorer les limites de ma propre technique en prenant des risques inconfortables, mais ô combien enrichissants. Plus prosaïquement, le cor doit respirer et les lèvres doivent s’adapter : une longue pièce aussi dense et difficile eût donc été irréalisable. »
Aux pièces de ces deux grandes figures du 20ième siècle, s’adjoint Grand Mutation de Tansy Davies, professeur à la Royal Academy of Music de Londres, dont la musique élégante est aussi bouillonnante et physique, pleine de « punch » sur le plan rythmique.
INFORMATIONS PRATIQUES
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— 20h00 — La Sorbonne |
PARTENAIRES
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Soutien
Avec le soutien de la Fondation Francis et Mica Salabert
Avec le soutien de la Fondation Ernst Von Siemens
Avec le soutien de Diaphonique, fonds franco-britannique pour la musique contemporaine ; en partenariat avec la SACEM, les Amis de I’Institut français du Royaume-Uni, le British Council, le Ministère de la Culture, l’Institut français