Jeux [ DIFFUSION YOUTUBE ]

Concert

SITE_TZORTZIS

© Philippe Gonthier

Informations pratiques

Jeudi 14 avril
20h00

Salle Alfred Cortot
78, rue Cardinet, Paris XVII

Tarif
N.N.

Renseignements et réservations
gary.gorizian@court-circuit.fr, 06.18.01.31.86
Billetterie en ligne à venir 

JEUX

 

DANIEL D’ADAMO
Coeli et Terrae   (1998-99)
pour saxophone et contrebasse

NICOLAS TZORTZIS
 
… à une main. Hommage à Roger Federer   (2019)   création mondiale*
pour violon et ensemble

MARTINO TRAVERSA
Rimane l’eco   (2004)   création française
pour ensemble

GEORG FRIEDRICH HAAS
Aus.weg   (2010)
pour ensemble

* Aide à l’écriture d’une oeuvre musicale originale nouvelle – Ministère de la culture et de la communication.

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Alexandra Greffin-Klein, violon
Vincent David, saxophone                              

Didier Meu, contrebasse
Ensemble Court-circuit     

Pierre-André Valade, direction 

 

 

L’alliage instrumental surprenant de la contrebasse et du saxophone basse est à l’origine de Coeli et Terrae de Daniel D’Adamo. Les deux instruments sont tour à tour personnage principal et ombre. Leur imbrication par les rythmes et les modes de jeu conduisent à la perception d’un « meta-instrument». Inversement, l’alternance d’une poursuite et de brèves homorythmies conduit à des moments où les timbres perdent provisoirement leur identité. L’idée d’imbrication concerne aussi la forme. Nous prenons des chemins de traverse, nous retournons sur nos pas, nous perdons les traces qui nous guidaient puis nous les retrouvons.

À une main de Nicolas Tzortzis est conçu comme un court métrage inspiré d’un grand chelem qu’aurait gagné Roger Federer. Le violon solo se confronte consécutivement à sept adversaires, allant du solo au quintette. Il est accompagné/amplifié par un instrument de l’ensemble, comme si des traitements électroniques agissaient sur son timbre. La quatrième couche représente ce qui se passe « autour ». Jouée par les instruments qui ne participent pas au jeu, plutôt bruitiste ou neutre, elle sert de fond à l’action principale.

Rimane l’eco de Martino Traversa explore un aspect particulier de la complexité au sens d’une densité sonore croissante – réalisée par le biais de processus d’accumulation consécutifs – et son écoulement rapide. L’écriture est soutenue par un ordre structurel très précis et devient progressivement complexe jusqu’à atteindre ce point d’accumulation à partir duquel l’image perceptive de l’écho – auquel se réfère le titre de la pièce – prend forme.

Le deuxième mot du titre de la pièce de Georg Friedrich Haas, weg (chemin, parti), laisse le sens ouvert à l’interprétation et l’ambiguïté est intentionnelle, soit «porte de sortie», «arrêter, s’en aller» ou autre chose encore ; la pièce est aussi un jeu sur l’ambiguïté : elle s’ouvre sur des trilles énigmatiques du piano commentées par les cordes, puis par les autres instruments selon un chemin hésitant et fluctuant, avec forces notes microtonales et étirements glissants typiques du compositeur. Le développement est incertain avec des volutes soudaines, des errements inachevés.

 


Jeux

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CRR de Paris

 

Daniel D’Adamo, Coeli et Terraefor saxophone and double bass
Nicolas Tzortzis
, … à une main. Hommage à Roger Federer for ensemble (world premiere)
Martino Traversa, Rimane l’eco for ensemble
Georg Friedrich Haas
, Ausweg for ensemble

 

Musicians of Court-circuit
Saxophone : Vincent David          
Violin : Alexandra Greffin-Klein                     
Double bass : Didier Meu           
Conductor : Pierre-André Valade

The surprising instrumental alloy of the double bass and bass saxophone is what Daniel D’Adamo’s Coeli and Terrae relies on. These two instruments become, one after the other, main character and shadow. Their interweaving by rhythms and play modes leads to perceive a “meta-instrument”. In return, homorythmic pursuit and cut leads to moments where tones lose temporarily their identity. The idea of interweaving also affects the form. We will take side roads, backtrack, lose the steps that had guided us to find them again.

“À une main” (one-handedly) by Nicolas Tzortzis is conceived as a short film inspired by a grand slam Roger Federer won. The solo violin confronts consecutively seven opponents, from solo to quintet. It is accompanied and amplified by an instrument from the ensemble, as if electronic process affected its tone. The fourth layer represents what occurs “around”. Played by the instruments that do not take part to the game, rather noisist or neutral, the latter serves a background to the main action

Rimane l’eco By Martino Traversa explores a particular aspect of complexity with an increasing sonorous density, allowed with a process of successive accumulation, and its quick dispersal. The writing is sustained by a precise structural order, gradually complexifying until reaching a certain point of accumulation from which the perceptive image of echo takes form.  

The second word of Georg Friedrich Haas work title, weg (path, gone), leaves space to interpretation, and the ambiguity is intention, either “exit door”, “stop, leave” or yet something else. The piece is also a game for ambiguity : it begins with enigmatic piano trills the strings comment, then, by the other instruments according to a fluctuating and hesitating path, with microtonal and the composers typical slippery stretches. The development is uncertain, with sudden curls, and unachieved wanders.

 

 

Information

Conservatoire à Rayonnement Régional, 14 rue de Madrid, 75008 Paris
Prices : free entrance
Information and reservations : Ensemble Court-circuit, production@court-circuit.fr, 06 89 16 64 00


PRODUCTION

Ensemble Court-circuit

 


 

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